J'ai l'air comme ça...mais je veille...
Le même jour, au soir
Journée de soleil…
Curieux comme le hasard joue avec le voyageur. Non seulement la première impression est rarement la bonne mais le temps s’en mêle pour mieux déjouer l’attente.
Aujourd’hui donc, il a fait beau et chaud (selon la célèbre contrepètrie belge !) comme pour mieux contredire l’idée du premier jour.
J’appréhende mieux l’endroit.
Un bloc de lave jeune posée au milieu de l’océan à une latitude assez sud et dès lors, assez ventée.
Un gros ventilo soufflant de l’est vient pousser un joli champ de nuages sur la côte au vent, qui s’en couvre sans vergogne et en pisse de joie. Un peu trop. Temps assombri et grosses pluies intermittentes.
On évite donc cette côte.
Et lon quitte alors St Denis, vraie ville banale tant elle oublie qu’elle est d’une île, pour l’ouest. Avant la quatre voies, on ne peut que s’étonner de voir cette mer sacrifiée, inexploitée, posée là sans remblai, sans cafés, sans promenades et sans joie.
Ensuite, on roule en files indiennes et en grands embouteillages vers le soleil.
Au fur et à mesure que se dessine la côte sous le vent bien coupé par d’assez imposantes falaises, les moutons des vagues disparaissent et les rayons dardent plus chaud.
On se dirige vers le risible lagon au dessous de St Gilles. A peine 100m d’une plage de sable, bien que s’étalant sur plusieurs dizaines de kilomètres.
Cette île est donc la punition du kiter : du vent sans soleil, sans lagon mais avec de grosses bêtes dangereuses d’un côté, du soleil et un lagon sans vent de l’autre. (kite aperçu sur le bord dde la route ss le vent!!)
Il faut, paraît-il, attendre les souffles de la saison chaude qui sont du sud et plus irréguliers que ce fort alizé à 25 nœuds pour naviguer.